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arum maculatum

L'arum ( ou plutôt, les arums)

arum maculatum, immaculatum, et italicum

Ce sont les deux arums que l'on trouve communément sous nos latitudes, bien que pas les seuls existants. Tous possèdent une toxicité similaire.

 

Autrement appelé gouet , pied-de-veau, manteau de la sainte vierge...

 ils détiennent le record d’appel dans les centres antipoison. En effet, leurs petites boules rouges ( qui plus qui sont légèrement sucrées au début) , juste à portée de main des enfants, lui donne l’apparence d’une friandise mais, chacun le sait, ce n’est pas le cas. Mais, même si l’ingestion d’une vingtaine de baie pourrait s’avérer mortelle, il reste difficile de s’empoisonner avec: l’ingestion d’une seule baie entraine des irritations buccales poussant à recracher et laissant un souvenir suffisamment cuisant pour ôter toute envie d’y revenir.  Néanmoins, n’hésitez pas à appeler le centre antipoison en cas de doute sur la quantité ingéré. 

 

un petit descriptif

inflorescence d'arum maculatum
inflorescence d'arum maculatum

Ce sont des plantes herbacées de la familles des araceaes. Elle possède une inflorescence qualifiée de "sapromyophile", c'est à dire qu'elle dégage de la chaleur et des odeurs d'excréments pour attirer à elles les insectes , saprophyte, necrophyte... elle leur tend ainsi un piège où ils vont se retrouver  coincé dans le fond de la fleur (la partie femelle) et devras attendre que la fleur mâle s’ouvre pour s’envoler, en emportant avec elle le pollen.

Elles possèdent des caractéristiques physiques très particulières qui nous permettent de la reconnaitre sans hésitation à chacun de ses stades. Ils possèdent de larges feuilles sagittées ( en forme de pointe de flèche) qui sortent directement de terre, vert foncé brillant et nervurées de vert pâle pour l'arum italicum. Entre mars et juin s'élève au centre l'inflorescence d'un blanc verdâtre. Après la fécondation ( grâce aux petits mouches rappelons le)  , la fleur se transforme en une massue recouverte de baies, d'abord vert , puis orange et enfin rouge. Il n'est pas rare d'observer les trois stades sur la même massue.

risque de confusion des arums:

Comme expliqué précédemment , il est assez difficile de confondre l'arum, cependant quelques uns peuvent faire un rapprochement avec la feuille du chénopode bon-Henri par la forme de la feuille . Cependant se dernier à des feuilles ramifiées et qui possèdent des petites granules sous la feuille donnant une sensation de sable roulant sous les doigts, très différent des arums. De plus le chénopode bon-Henri pousse en zone montagnarde, exposé au soleil alors que les arums cités précédemment affectionnent les sous-bois et les zones ombragées.

un peu d'histoire et de légende:

Malgré sa toxicité, les tubercules d'arum on été utilisé, bouillies en plusieurs eaux; pour réaliser des farines pour pallier aux disettes. L'importation de la pomme de terre à mis un terme aux utilisation culinaire que l'on pouvait en faire, sommes toute un peu dangereuse. Avec cette farine, entouré de feuille de laurier on réalisait aussi des amulettes, destinées à favoriser les entreprises juridiques. Mais les différents noms qu'elles portent ( notamment "manteau de la sainte vierge") on peu penser qu'elle a eut d'autres utilisations "magique" . En parlant de nom, on les surnommait aussi "vit" de prêtre " en allusion grivoise sur la taille que devait avoir le pénis de ses derniers suite à leur abstinence ( cf la taille et forme du spadice)